Les dysménorrhées ou règles douloureuses sous-estimées
Concernant entre 56 et 90% des femmes, ce mal est le problème gynécologique le plus connu et malgré ces chiffres, il est souvent diminué, non pris en compte ou même critiqué de la part de l’entourage aussi bien personnel que professionnel.
Une question de stress
La majorité des personnes entourant les femmes qui connaissent ce trouble vont estimer que les douleurs sont dues au stress. Les gynécologues vont trancher en affirmant qu’elles sont génératrices sans conteste de stress car elles sont discontinues et qu’elles s’accompagnent souvent d’autres troubles et qu’un gros stresse peut les augmenter de façon significative.
Ces dysménorrhées correspondent à la préparation physique du corps aux règles et donc à l’évacuation de l’ovule non fécondé, ce qui peut alors bouleverser complètement l’organisme, avec souvent des pertes importantes ou hémorragiques.
Des niveaux différents
Quand certaines femmes utilisent simplement de l’ibuprofène, les gynécologues admettent que 10 à 15% de femmes pourraient connaître des dysménorrhées invalidantes ou handicapantes. Ce chiffre est alors alarmant car il signifie qu’il n’est pas possible de calmer efficacement ces douleurs et que chaque mois le phénomène se reproduit sans qu’il n’y ait de réponse adaptée. Cela peut alors conduire à des arrêts maladie répétés mais qui seront mal vus par l’employeur ou encore par de l’absentéisme scolaire également mal compris.
Il arrive que certaines pilules contraceptives permettent de réduire les douleurs pendant les règles en rééquilibrant les hormones pendant toute la durée du cycle mais cette méthode n’est pas infaillible.