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7 Infections Sexuellement Transmissible (IST) qui touche les femmes

Ces infections sexuellement transmissible touchent particulièrement les femmes. Elles connaissent une recrudescence depuis plusieurs années et peuvent entrainer des lésions durables lorsqu’elles ne sont pas traitées, voir mortelles dans certains cas comme le VIH.

Outre les rappels à l’utilisation des protections classiques, il est indispensable de s’informer sur les risques encourus lors de rapports sexuels afin d’éviter les conduites à risque, de mieux cerner les dangers et de pouvoir se prémunir.

La chlamydia

La chlamydia est une IST particulièrement contagieuse et silencieuse. Elle génère très peu de symptômes ce qui rend son diagnostic complexe. Seul des tests de dépistage réalisés régulièrement permettent d’identifier la présence de la chlamydia. Elle touche principalement les jeunes femmes de moins de 25 ans. En l’absence de traitement, la chlamydia peut se propager dans les trompes et entrainer la stérilité chez la femme.
La chlamydia se transmet lors de contacts sexuels directs ou via des objets (sextoys, serviette, lingerie). Si l’usage du préservatif limite les risques de transmission, il faut rester vigilant. Le traitement est rapide grâce à la prise d’un antibiotique, type azithromycine.

La gonorrhée (blennorragie)

La gonorrhée porte plusieurs noms : blennorragie, « chaude-pisse ». C’est une infection assez fréquente et généralement présente aux côtés de la chlamydia même si les deux bactéries peuvent évoluées seules. Il y a peu de symptômes chez la femme, toutefois elle peut provoquer des brûlures et des pertes blanches.
Le traitement gonorrhée consiste à la prise d’une double thérapie.

Face à la recrudescence des IST, il est essentiel de se rappeler les bons gestes pour prévenir efficacement les IST.

La syphilis

La syphilis est une infection ancienne qui avait quasiment disparu grâce aux antibiotiques. Depuis plusieurs années, la syphilis refait son apparition et se propage rapidement en France et dans d’autres pays occidentaux. Il y a donc lieu de prendre toutes les précautions utiles pour éviter la contamination.

L’herpès génital

L’herpès peut se manifester à différents endroits, il peut y avoir de l’herpès buccal ou de l’herpès génital. Même si l’herpès génital se soigne, une fois installé il restera toujours présent dans l’organisme avec plus ou moins de virulence ce qui entraine une surveillance constante. Il se transmet par le contact avec une zone infectée.

La mycose génitale

Les mycoses génitales sont très courantes et surtout gênantes. Les mycoses peuvent avoir des origines différentes et ne sont pas toujours liées à un problème gynécologique. La mycose vaginale entraine des brûlures et des démangeaisons, toutefois elle se traite généralement rapidement grâce à un traitement spécifique.

Le papillomavirus (verrues génitales)

Le papillomavirus est responsable des verrues génitales et entraine un nombre important de cancers du col de l’utérus chez la femme. C’est l’un des cancers les plus fréquents dans la population féminine. Depuis quelques années, des campagnes de prévention invitent à se faire vacciner des l’adolescence. Grâce au vaccin, on peut espérer une diminution des cas de papillomavirus et à terme des cancers du col de l’utérus.
En attendant les verrues génitales se traitent avec des crèmes locales même si le virus reste présent dans l’organisme.

Le VIH SIDA

Le sida reste l’infection sexuellement transmissible la plus médiatique. Les chercheurs avancent chaque année dans la recherche de traitements et de vaccins permettant de stopper les ravages causés par le Sida. Néanmoins, à ce jour, la meilleure solution reste la prévention et l’utilisation de préservatif lors de chaque rapport.

Longtemps le VIH a éclipsé les autres infections sexuellement transmissible. Alors que les traitements de ce dernier ont fortement progressé, ce sont d’autres infections qui refont surface comme la chlamydia ou encore la syphilis. Le port du préservatif et le dialogue avec son partenaire sont indispensables pour prévenir les risques de contamination. Il est également essentiel de réaliser des tests plusieurs par an.

 

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