L’impact de la solitude sur le vieillissement de l’ADN
Si des études avaient déjà pu mettre en évidence les effets du stress sur le vieillissement du corps humain, une nouvelle étude menée à Vienne et suivie de près par Easy DNA France a permis de démontrer que l’isolement pouvait également avoir des conséquences sur l’ADN.
Une division des cellules perturbée
Les télomères sont voués devenir moins étendus à chaque division cellulaire, ce qui permet un renouvellement des cellules. Or, lorsque ces télomères sont devenus trop courts pour être divisés, ils disparaissent et la cellule en elle-même ne peut être régénérée. Ceci participe au vieillissement du corps humain.
Après une expérience pratiquée auprès de perroquets dont la race est connue pour être particulièrement sociable, les résultats obtenus sont édifiants. Il apparaît que les perroquets qui avaient pu évoluer en groupe possédaient des télomères beaucoup plus longs que ceux qui étaient restés seuls.
Le rôle indispensable des télomères
Cette étude menée met en avant le fait que les cellules d’un animal ou d’un être humain ne peuvent mener à des conclusions complètes sans la prise en compte des télomères. Ces parties de la cellule permettent de donner des indications précieuses pour la recherche dans ce domaine avec notamment l’importance des facteurs sociaux dans leur développement et leur maintien dans l’organisme.
Les chercheurs qui ont mené cette recherche sont également les premiers à indiquer que l’isolement pouvait également avoir des conséquences sur les cellules humaines. Il est évident que la longueur des télomères est également fonction des conditions de vie de la personne concernée.
L’ADN serait donc moins en mesure de se régénérer chez les personnes se trouvant dans une solution de solitude. Il s’agit d’un premier pas vers une meilleure prise en charge de la situation quotidienne des personnes âgées particulièrement isolées.